En publicité comme aux jeux de casinos tous les coups sont permis pourvu qu’ils restent dans le cadre de la loi. Ce que les Italiens ont trouvé pour booster la fréquentation de leurs casinos fait un peu sourire, mais s’avère étonnamment efficace !
Jouer d’abord, entrer ensuite
La scène se déroule en Italie, dans la ville de Campione. Depuis quelque temps les piétons sont quelque peu étonnés de voir des taxis avec sur le flan des roues une roulette de casinos.
Dans la roulette il y a une boule qui parcourt chaque numéro de bout en bout d’une course. Chaque client qui monte dans le taxi peut jouer : il parie sur un numéro de la roulette en entrant. Lorsqu’il parvient à destination, la boule arrête en même temps sa course et se fige sur un numéro. Si le client a choisi le bon numéro, il gagne un repas pour deux personnes. S’il n’a pas eu de chance avec la roue-roulette alors il gagne quand même une entrée gratuite au casino. Un artifice simple, mais qui paie puisque du coup la fréquentation de l’établissement enregistre une hausse de 14% parmi lesquels 9% n’ont jamais foulé l’entrée d’un casino.
Des jeunes de plus en plus attirés par les jeux de hasard
Même les spots et bannières publicitaires à la télé n’ont jamais réussi cette performance. Dans la plupart des cas ceux-ci travaillent plutôt l’aspect ludique et la possibilité de gagner de l’argent sans effort. Les animations sont agréables à voir sans pour autant toujours susciter l’intérêt de monsieur tout le monde pour le casino. Des chercheurs ont mené des études pour essayer d’évaluer les impacts de telles publicités sur les adolescents. Les résultats sont assez significatifs : 42% d’entre eux souhaitent s’initier dans les jeux de hasard et 61% d’entre eux se voient déjà multi millionnaire et font des projets d’avenir avec l’argent qui tomberait du jackpot.
Joindre l’utile à l’agréable
Cette fois-ci, pour le taxi-roulette, le client peut joindre l’utile à l’agréable puisque le cout de sa course constitue en quelque sorte sa mise. De plus, il n’a rien à perdre puisque qu’il gagne ou qu’il perde sur ce jeu de roulette originale, il doit toujours payer sa course. De même, son entrée au casino lui est offerte, là encore il n’aura rien à perdre sauf peut-être un peu de temps. Les concepteurs de ce nouveau mode de publicité mise certainement sur la nature curieuse de l’être humain pour obtenir de bons résultats. Pour l’instant l’histoire ne dit rien sur la légalité ou non de ce procédé ni comment le taximan est rémunéré pour trimbaler à tout bout de champ sa roulette ambulante. De plus, en cas d’accident, non seulement il risque de perdre des points sur son permis de conduire, mais il risque également de perdre la boule !
Malgré le contexte assez difficile dans lequel les casinos évoluent, certains affichent tout de même une belle mine. C’est le cas, par exemple, du casino de Bordeaux qui est tout fier des nouvelles machines à sous et qui vient de souffler ses dix bougies. Une petite fierté pour cette ville française du vin.
Une vanne généreuse
Un grand bond de la 154e place à la 6e place mérite quand même quelques éloges. Le casino de Bordeaux talonne d’une échelle le casino de Deauville. Seuls quelques casinos d’Aix-en-Provence lui font de l’ombre avant de rivaliser le célèbre casino d’Enghien. Cet établissement du groupe Barrière avait connu son apogée en 2007 où il a fait bénéficier de 6,69 millions d’euros aux caisses de la ville. Ce chiffre a baissé un peu à 5,40 millions d’euros en 2008, à 5,07 millions en 2009, à 5,14 millions en 2010 pour remonter légèrement à 5,59 millions en 2011. Soit une coquette somme de 27,89 millions pour l’ensemble des cinq dernières années d’exploitation ! Si bien que le budget municipal ne peut plus se passer de la contribution fiscale du casino. D’autre part, le casino sponsorise également diverses manifestations à Bordeaux comme « Bordeaux fête le Vin » ou « Bordeaux fête le fleuve », entre autres. Il assure aussi la prise en charge des joueurs qui ont des problèmes aux jeux de casino.
Innovations permanentes
Ce casino de bordeaux n’est pas parvenu à de tels exploits sans une politique d’austérité sur sa gestion. C’est ainsi que son parc à machines à sous renouvelle régulièrement pour se conformer à toutes les nouvelles tendances et aux attentes des joueurs. C’est pourquoi certaines de ses 312 machines à sous possèdent des écrans tactiles (fonctionnent rien qu’avec le contact des doigts). Les dirigeants ne manquent aucun des rendez-vous de Londres pour s’enquérir des nouveautés. Des activités annexes aux jeux de casino confèrent à compléter l’offre des distractions de l’établissement tels les restaurants, les bars et les soirées et les diners spectacles. Aujourd’hui, à l’instar du casino Barrière de Menton, celui de Bordeaux envisage, dès cet été, de placer plus de machines à sous en terrasse, un essai a été déjà initié l’année dernière. De plus, l’espace fumeurs va être élargi de 70 m² à 150 m² sur lequel débouche directement la salle des machines à sous. Pendant la saison froide, un système de chauffage est prévu pour assurer le confort des joueurs sur les 40 machines à sous en terrasse. Sur un large espace de verdure, des fauteuils ont été alignés pour permettre aux joueurs de se reposer ou de retrouver ses esprits (c’est selon). De là à y retrouver un jour un grand restaurant, le rêve est permis, d’ailleurs Laurent Balmier, un dirigeant du casino, y pense sérieusement.
Mais la crise est toujours là, toujours aussi menaçante, mais l’optimisme devrait être désormais de mise pour les autres casinos, car bien que François rime avec Nicolas, Hollande devrait sonner mieux que Sarkozy ! En principe…
Un joueur malheureux accuse le casino de négligence
Un casino suisse lui a offert un jackpot d’un peu moins de 3,5 millions francs. Le casino les a ensuite récupérés à travers sa table de Black Jack. Aujourd’hui le joueur envisage de porter plainte.
La mésaventure est arrivée à un Autrichien résidant en Suisse, plus précisément au Grand casino de Saint-Gall. Ce 19 octobre 2005, Patrick a fait tomber le jackpot de la machine à sous, une bagatelle somme de 3 488 411,94 francs suisses. Un pactole qui devrait changer complètement sa vie et celle de sa famille… en mieux, en principe. Mais très vite cette montagne de francs s’est effondrée pour laisser place à un vrai cauchemar. Le casino aurait vite fait de tout reprendre ce que Patrick lui avait pris. En tout les cas, ce qu’affirme le journal « Der Sonntag » !
Réactions à retardement
Sept ans après, il s’attaque au Casino de Saint-Gall qu’il accuse de négligence dans l’accomplissement de ses activités. Ses allégations se basent sur le fait qu’il se considère comme un joueur « compulsif », un joueur qui n’est plus maître de ses impulsions aux jeux d’argent tels que les jeux de casinos. C’est ainsi qu’il prétend avoir laissé d’énormes sommes sur une table de Black Jack. Il évoque notamment un passage d’une demi-heure pendant laquelle il aurait perdu 100 000 francs. Le casino lui aurait même réservé une table spéciale pour des parties de Black Jack. De plus, il aurait distribué plus de 10 000 francs de pourboires au personnel de table lequel lui aurait poussé expressément à abuser de l’alcool. Tout compte fait, le cumul de toutes les gratifications attribuées aux employés du casino s’élèverait à 250 000 francs.
La faute au casino
Ses conclusions sont très simples : la faute incombe au casino qui a failli à ses obligations de contrôle sur ses clients. S’étant déclaré et enregistré comme joueur dépendant, l’entrée du casino devrait lui être interdite. Or, pas une ses nombreuses visites au casino n’a été ni empêchée, ni même inquiétée. Et ce, malgré qu’il consomme exagérément de l’alcool et dépense d’énormes sommes d’argent. L’interdiction n’a été décrétée qu’en juillet 2011 sur tout le pays, lorsqu’il avait totalement dilapidé sa grosse fortune. Il compte alors aujourd’hui réclamer les 250 000 francs qu’il juge que le casino lui aurait pris dans ses moments de faiblesse. Il destine cette somme à sa femme et à ses gosses. Patrick a déjà approché un avocat pour entamer les démarches juridiques dans ses requêtes. De son côté, le casino Saint-Gall nie tout ce que le joueur lui reprochait.
Bref, pour Patrick les jeux sont faits, rien ne va plus… pour lui !
En Équateur, un pays situé en Amérique Centrale, aucun casino ne peut plus opérer au grand désespoir de tous les joueurs locaux. Mais cette fermeture entraine également des conséquences sociales considérables sur la population. Là encore se pose la question cruciale sur l’impact économique des jeux d’argent dans la vie d’un pays.
Politiques différentes
En France, les casinos commencent à reprendre du poil de la bête. Aux États-Unis, plus particulièrement dans l’état du Nevada, Las Vegas renaît de ses cendres. En Équateur c’est tout le contraire qui s’est passé. En effet, à l’issue d’un référendum décidé en 2011, il a été décidé que toutes les salles de jeu du pays seront fermées. Naturellement bon nombre de la population, notamment les joueurs ne comprennent cette décision et n’y croyaient pas encore vraiment. Seulement depuis quelques jours, toutes les machines à sous du Montecarlo se sont tues. Cet établissement constituait le principal casino de la capitale équatorienne, Quito. L’État vient de décider à mettre en vigueur l’interdiction d’exploiter tout jeu d’argent et de hasard sur son territoire.
Contraires aux valeurs morales
Lors du scrutin de 2011 décidé par le président socialiste équatorien Rafael Correa, le peuple a été sollicité à s’exprimer, entre autres, sur les valeurs morales des jeux de hasard. Au lendemain des résultats, en septembre 2011, qui furent fatals pour les maisons de jeux, les autorités locales ont décrété la fermeture immédiate et sans condition de la majorité des salles de jeu. Toutefois, certains casinos notamment ceux des hôtels de luxe ont bénéficié d’un sursis de six mois. Cependant, les salariés qui se sont retrouvés sans emploi du jour au lendemain ont fait l’objet d’un plan de reclassement ou d’aide financière. Pour cela, une enveloppe de 4,5 millions de dollars a été octroyée par le ministère du Travail afin d’amortir les impacts sociaux de cette fermeture.
Cette fermeture jugée brutale et incompréhensible par bon nombre d’Équatoriens jette quelque 3 000 individus dans la rue. Ce ne sont pas seulement les joueurs qui déplorent ce silence impuissant des machines à sous, mais également les joueurs. « Nous sommes en deuil », se lamentent-ils. Le référendum a rendu son verdict : les jeux de hasard sont contraires aux valeurs morales. Certes, se disent les uns, mais les valeurs morales n’apportent pas mon pain quotidien, se disent les autres ! Alors, qui a raison, qui a tort ?
A défaut de pouvoir y vivre bon nombre de personnes et notamment des joueurs aspirent ne serait-ce quelque temps, à visiter la ville de Las Vegas. Toutefois, certains de ceux qui en ont la possibilité hésitent encore à s’y installer. Voici les appréciations d’un de ces privilégiés qui y a vécu depuis quelques années.
Depuis sa création dans le désert du Nevada, Las Vegas connu encore sous le nom de Sin City s’est entouré d’un mythe. Elle était même considérée comme la capitale mondiale des jeux d’argent. Mais elle a perdu ce titre au profit d’une autre ville d’Asie du Sud Est, Macao. Néanmoins, Las Vegas représente désormais plus qu’un simple empire composé de casinos. C’est devenu presque un lieu de pèlerinage qu’un joueur qui se respecte se doit de visiter au moins une fois dans sa vie. Elle symbolise également le luxe et le grand standing qui ne seraient pas à la portée de tous les budgets. Mais apparemment ce ne serait pas le cas. Qu’est-ce qui pourrait pousser à vivre à Las Vegas ?
1. Las Vegas est la destination jeux d’argent par excellence. Le moindre recoin de la ville respire le jeu et le divertissement. Le plus célèbre reste certainement le « Strip » tout au long duquel se sont installés les meilleurs casinos de Las Vegas. Bien sûr, avec le vent de la crise qui souffle, le Strip n’est plus ce qu’il était quant à ses fréquentations. Mais l’accueil et le prestige sont restés intacts que ce soit dans au Suncoast ou Palms. Outre les jeux de casinos classiques, il est possible de parier sur le Superbowl ou les matchs de la NBA. Le plus grand tournoi mondial de Poker s’y déroule chaque année, les WSOP (World Series Of Poker).
2. Las Vegas dispose de nombreuses salles de spectacles comme la Planet Hollywood, le Mandalay Bay ou le Hard Rock Café. Et si l’on ajoute le MGM Grand, le Joint, la House of Blues et le Pearl, le choix s’avère assez vaste. La ville propose régulièrement des spectacles de Cirque, d’humoristes ou de magiciens qui ont largement bâti sa réputation.
3. Les buffets concoctés à Las Vegas figurent parmi les meilleurs du monde. L’offre gastronomique peut satisfaire les papilles les plus exigeantes quelle qu’en soit la demande, aucune frontière n’est imposée. Que ce soit au Wynn ou au Bellagio, dans les meilleurs des cas, ou au Paris, les cartes sont fantastiques.
4. Par rapport à son statut de grande ville, à l’instar de Paris ou New York, Las Vegas présente des loyers relativement abordables, voire moins chers. En effet, il y est encore possible de dénicher une maison à moins de 150 000 dollars ou un loyer à moins de 1 300 dollars.
5. Las Vegas bénéficie d’un taux d’ensoleillement assez élevé, très peu d’humidité et pratiquement pas de neige.
6. Pendant les basses saisons surtout, les séjours dans les hôtels coûtent trois fois rien bien que tous les conforts soient pratiquement conservés. Ce rapport qualité/prix ne se retrouve qu’à Las Vegas. Il vous suffirait de repérer les bons créneaux et vous pourriez y rester en éternel touriste.
7. Lorsque vous habitez Las Vegas, vous ne rendrez pas visite à la famille et aux amis, ils viendront à vous en se faisant plaisir de prendre tous les frais en charge, même les vôtres.
8. Si vous voulez rencontrer de grandes stars sans aller à Hollywood, Las Vegas constitue un lieu privilégié où les grandes stars aiment se divertir.
Naturellement, comme toute grande ville, Las Vegas a également ses revers, mais c’est le moment où jamais de vérifier si l’argent fait le bonheur ou non !
