Malgré le contexte assez difficile dans lequel les casinos évoluent, certains affichent tout de même une belle mine. C’est le cas, par exemple, du casino de Bordeaux qui est tout fier des nouvelles machines à sous et qui vient de souffler ses dix bougies. Une petite fierté pour cette ville française du vin.
Une vanne généreuse
Un grand bond de la 154e place à la 6e place mérite quand même quelques éloges. Le casino de Bordeaux talonne d’une échelle le casino de Deauville. Seuls quelques casinos d’Aix-en-Provence lui font de l’ombre avant de rivaliser le célèbre casino d’Enghien. Cet établissement du groupe Barrière avait connu son apogée en 2007 où il a fait bénéficier de 6,69 millions d’euros aux caisses de la ville. Ce chiffre a baissé un peu à 5,40 millions d’euros en 2008, à 5,07 millions en 2009, à 5,14 millions en 2010 pour remonter légèrement à 5,59 millions en 2011. Soit une coquette somme de 27,89 millions pour l’ensemble des cinq dernières années d’exploitation ! Si bien que le budget municipal ne peut plus se passer de la contribution fiscale du casino. D’autre part, le casino sponsorise également diverses manifestations à Bordeaux comme « Bordeaux fête le Vin » ou « Bordeaux fête le fleuve », entre autres. Il assure aussi la prise en charge des joueurs qui ont des problèmes aux jeux de casino.
Innovations permanentes
Ce casino de bordeaux n’est pas parvenu à de tels exploits sans une politique d’austérité sur sa gestion. C’est ainsi que son parc à machines à sous renouvelle régulièrement pour se conformer à toutes les nouvelles tendances et aux attentes des joueurs. C’est pourquoi certaines de ses 312 machines à sous possèdent des écrans tactiles (fonctionnent rien qu’avec le contact des doigts). Les dirigeants ne manquent aucun des rendez-vous de Londres pour s’enquérir des nouveautés. Des activités annexes aux jeux de casino confèrent à compléter l’offre des distractions de l’établissement tels les restaurants, les bars et les soirées et les diners spectacles. Aujourd’hui, à l’instar du casino Barrière de Menton, celui de Bordeaux envisage, dès cet été, de placer plus de machines à sous en terrasse, un essai a été déjà initié l’année dernière. De plus, l’espace fumeurs va être élargi de 70 m² à 150 m² sur lequel débouche directement la salle des machines à sous. Pendant la saison froide, un système de chauffage est prévu pour assurer le confort des joueurs sur les 40 machines à sous en terrasse. Sur un large espace de verdure, des fauteuils ont été alignés pour permettre aux joueurs de se reposer ou de retrouver ses esprits (c’est selon). De là à y retrouver un jour un grand restaurant, le rêve est permis, d’ailleurs Laurent Balmier, un dirigeant du casino, y pense sérieusement.
Mais la crise est toujours là, toujours aussi menaçante, mais l’optimisme devrait être désormais de mise pour les autres casinos, car bien que François rime avec Nicolas, Hollande devrait sonner mieux que Sarkozy ! En principe…
Les casinos ne se rénovent pas seulement en métropole, mais également dans les départements d’outre-mer. En effet, le casino de Saint-Denis, chef-lieu de l’île de la Réunion vient d’enrichir son parc à machines à sous avec des appareils provenant de divers pays du monde, même de Las Vegas.
La télé pour la promotion
Les Réunionnais sont des férus des jeux de casino, c’est certain. Et outre ses attractions touristiques connues et reconnues, les autorités locales comptent également en faire une destination phare de jeux d’argent dans l’Océan Indien. Pour faire découvrir au public ces nouvelles machines, Antenne Réunion, une télé locale, a obtenu une autorisation spéciale du ministère de l’Intérieur pour diffuser les images sur ces nouveaux bijoux de casino. Des aménagements restent encore en chantier et une vingtaine d’employés ne ménagent ni leur temps ni leur force pour accueillir dignement les 64 nouvelles machines à sous.
Un investissement colossal
Les slots fraichement débarqués ont été importés d’Australie, du Japon et de Las Vegas. Ces machines à sous dont le prix varie de 5 000 à 15 000 euros chacune auront la noble et lourde tâche d’améliorer le classement du casino de Saint-Denis dans la liste des casinos les plus rentables de France. Ce casino se place actuellement à la 64ème place et l’acquisition de ces nouvelles machines à sous a pour objectif de ramener de nouveaux joueurs et de dynamiser par la même l’activité de l’établissement.
Un système pratique
Les employés du casino reconnaissent qu’il est temps que le casino suive la modernisation constatée dans le secteur s’il veut maintenir sa rentabilité. Et les machines à sous qui sont arrivées sont à la hauteur de leurs ambitions. En effet, ces slots d’une toute nouvelle génération fonctionnent avec le système Tito. Ce système, très pratique pour les joueurs qui aiment changer fréquemment de machines à sous, permet de passer d’un appareil à l’autre à l’aide d’un simple ticket. Le joueur n’aura pas à se soucier de la monnaie. De son côté, les dirigeants des casinos pourront gérer plus facilement leur parc.
L’exploitation d’une telle famille de machines à sous constitue une grande première dans l’île de la Réunion, mais déjà Las Vegas le connaît depuis une dizaine d’années. Mais comme tout le monde veut imiter Las Vegas de Macao à l’Espagne en passant par Singapour, c’est déjà un bon début pour cette petite île française qu’est la Réunion !
Arrestation du meurtrier présumé de Gilles Andruet le 25 février 2010
A coup de battes de Base-Ball, Gilles Andruet, joueur exceptionnel, génie des échecs, du Blackjack, gagnant des sommes folles dans les casinos, mais acculé de dettes a été assassiné. Le 22 août 1995, on retrouve son corps emballé dans un sac plastique dans le cours de l’Yvette. C’est avec la bénédiction de la police et de la diplomatie Française que Sacha Rhoul, l’assassin présumé de Gilles Andruet a vécu à Marrakech depuis des années. Le 25 février 2010, Sacha Rouhl a enfin été arrêté et dort dans une prison marocaine. Le père de Gilles Andruet, ancien champion de rallye automobile, espérant enfin savoir ce qui s’est passé, attend avec impatience l’extradition du jeune Rouhl, comdamné à 15 de prison par coutumance en 2009.
Retour sur une triste histoire où encore une fois la justice ne prime pas.
Gilles Andruet, champion de France d’échec en 1988, délaisse les tables d’échecs pour celles des casinos. Joueur invétéré, il s’exerce jour et nuit à la méthode de comptage des cartes au Blackjack inventée par un parieur américain Ken Uston. Grâce à sa fabuleuse mémoire et son esprit mathématique, il utilise une martingale. Il se présente avec 51 chances de gagner contre 49 de perdre. Après avoir beaucoup gagné, la chance tourne et il se trouve acculer de dettes. Etant interdit bancaire, il a besoin de quelqu’un pour toucher du cash (d’un pavillon de Montreuil qu’on lui a légué). C’est au casino d’Enghien que Gilles Andruet rencontre Joseph Liany. C ‘est lui qui va par la suite « l’aider » à toucher son cash .
Tous les amis de Gilles s’entendent pour dire que durant les derniers jours avant son meurtre, il n’était plus lui-même, il avait peur, se sentait traquer. On sait que le 20 août, il dort à Bonneuil sur Marne, dans la maison de Liany. Le 21 au soir, il s’arrête devant le restaurant « l’entrecote » à Paris. La serveuse du restaurant le reconnait et affirme que Joseph Liany était assis à ses côtés avec deux passagers à l’arrière. Le 22 août, le corps de Gilles Andruet est retrouvé près de Saulx-Les-Chartreux dans l’Essonne. L’autopsie révèle des traces de drogue dans son sang ainsi qu’un traumatisme crânien et un autre au larynx.
Après une enquête forte en rebondissement où l’un des assassins présumés s’est suicidé (Loïc Simon) et où le fils Liany rejette la faute sur son père, l’enquête révèle des traces d’ADN sur l’alèze entourant le corps de Gilles Andruet et qui incriminent Joseph Liany. Seulement l’avocat de la défense soulève le fait qu’il pourrait s’agir également de l’ADN du neveu de Joseph Liany, Sacha Rouhl, qui aurait également été présent la nuit du meurtre. Sacha Rouhl est le fils d’Alexandre Rouhl qui fut secrétaire de Johnny Halliday et son grand ami, et de Sylvia Rouhl qui connait beaucoup de monde dans le Showbiz et la politique, propriétaire du 10bis, club échangiste à Paris.
Sacha Rouhl qui s’était enfui après le meurtre, et qui est à la tête d’un hôtel de grand luxe à Marrakech (Le Palais Rhoul), a été arrêté au Maroc et mis sous mandat de dépôt, suite à un mandat d’arrêt international.
Mais comment expliquer que durant toutes ces années, les assassins présumés n’aient pas été incarcérés ?
Comment expliquer que Sacha Rouhl ait pu vivre des jours paisibles au Maroc?
Comment expliquer que la police ne retrouvait soi-disant pas sa trace ?
Il n’a fallu qu’une journée à Paris-Match pour le retrouver et prendre une photo de lui et de son père dans leur luxueuse demeure, lisant le journal du dimanche.
L’affaire est donc aujourd’hui heureusement relancée grâce à l’extradition de Sacha Rouhl vers la France.
Souhaîtons que le père de Gilles Andruet puisse enfin découvrir la vérité et que les langues se délient enfin.
Le casino de Menton innove: fumer et jouer seront de nouveau possible dans ce casino. A la fin mars, le casino de Menton inaugure une grande terrasse avec vue imprenable sur la mer. Grâce à un système d’ouverture du toit sur le ciel et de baies vitrées, les joueurs pourront bénéficier d’un espace supplémentaire de 240 m2. Ils pourront s’addoner à leurs jeux favoris comme le Poker Texas Holdem ou encore jouer sur les 70 machines à sous.
Les recettes des casinos étant en baisse ces dernières casinos à cause de la crise, de la loi anti tabac, le casino de Menton gagnera probablement en clientèle avec ce nouvel espace qui alliera détente, jeu et liberté de fumer.
«Au-delà d’un espace où il sera possible de fumer, nos clients pourront bénéficier d’un vrai coin de détente sur une terrasse chauffée et fermée en hiver et à ciel ouvert l’été ; ils pourront y prendre un verre avec une vue imprenable sur la mer. Nous serons quasiment les seuls à offrir une nouvelle façon de jouer sur l’extérieur» indique Jean-Luc Zizzo, le directeur.
Grâce à son micro-climat, sa situation privilégiée entre mer et montagne, la ville de Menton attire les touristes. Le casino, quand à lui, a subit depuis ces dernières années la crise économique mais a donc décidé de réagir. Il suffit de lire les avis des internautes sur le web pour s’apercevoir qu’il s’agit d’un investissement probablement gagnant. Le groupe Barrière, propriétaire du casino espère ainsi avec ce nouveau concept endiguer la baisse du chiffre d’affaire. On peut donc penser que d’autres casinos suivront ce modèle.
Le sénateur-maire de Grasse, Jean-pierre Leleux, ne veut pas entendre parler de la fermeture du casino de Grasse et multiplie les efforts pour que l’activité du casino se poursuive. Comme beaucoup de casinos terrestres, le casino de Grasse connait des difficultés financières. L’inquiétude est donc de mise pour les 35 salariés depuis que la présidente, Claire Boucau, leur a annoncé la mise en place d’une procédure de sauvegarde. Si aucune solution n’était trouvée avant la fin du mois de mars, le casino devrait fermer ses portes.
Jean-Pierre Leleux est formel « Je veux sortir de ces difficultés ». Il attend beaucoup de sa rencontre avec les deux dirigeants du casino, les groupes Boucau et Partouche (50 % chacun). « Ce que j’ai réussi à obtenir, c’est le principe d’une rencontre entre Isidore Partouche, Michel Boucau (ndlr, lesquels ne sont pas forcément en phase) et moi-même, rencontre dont la date reste à préciser mais qui pourrait avoir lieu dans un mois. Je souhaiterais que l’on parvienne à un langage commun, une même volonté de trouver une issue au problème. »
Les salariés du casino critiquent la mauvaise gestion du casino, les sommes exhorbitantes dépensées pour la rénovation de l’établissement, la mise en place de caméras qui auraient coutées pas moins de 70 000€. L’ancien dirigeant Patrick chos est également mis en cause. Alors qu’il avait été nommé en 2009 pour redresser la situation, il a été limogé en ce début d’année. Ses mauvais résultats et le fait qu’il ait laissé rentré des joueurs interdits de jeux selon Claire Boucau expliquerait cette décision.
Afin de sortir de cette situation délicate, certaines solutions pourraient être mise en place: L’instauration, dès le 6 mars prochain, d’un « bar live ». « Tous les samedis soirs, à partir de 21 heures, des groupes viendront se produire. Pour nous, c’est la preuve que la direction fait des efforts.» Les employés sont donc un peu plus serein grâce aux initiatives de la direction. On parle également de la mise en place de tournois de poker privés.
Consultez également la Fiche du casino de Grasse
