À l’issue de l’ICE (Exposition Internationale des Casinos) qui s’est tenue à Londres en fin janvier à Londres, divers courants d’idée se sont dégagés. Notamment, celui qui véhicule l’avenue d’une nouvelle ère dédiée aux jeux en ligne au pays de l’oncle Sam. Ainsi, des sujets sur le processus de légalisation des paris en ligne aux USA ont été débattus.
Un accord dès le premier jour
Ce grand rendez-vous des opérateurs sur internet a vu notamment la participation des grands noms comme Bodog, Ongame Network, Playtech et la Kahnawake Gaming Commission. Plus particulièrement, pour les joueurs américains, une rumeur concernant Party Gaming pourrait les ravir.
Dans les colonnes de The Daily Mail, on relève que lors du premier jour même de la conférence, Party Gaming a passé un accord avec deux importantes sociétés de casino basées aux États-Unis. Faut-il rappeler que ce même Party Gaming envisage de fusionner avec Bwin. Cet accord serait effectif avant fin mars de cette année. Il stipule, entre autres, que les deux opérateurs mettront en commun un bouquet des jeux de casino en ligne, le jour où le gouvernement se décide (enfin) de légaliser et réglementer le marché des jeux.
Des partenaires de taille
On ne connaît pas encore l’identité exacte des sociétés avec lesquelles Party Gaming aurait signé, toutefois le journal avance quatre sociétés potentielles : Boyd Gaming, MGM Resorts International, Las Vegas Sands Corporation et Caesars Entertainment. Parmi celles-ci, trois sont cotées en bourse de New York, il s’agit de Boyd Gaming, MGM Resorts et Las Vegas Sands.
Ce prochain retour éventuel de Party Gaming sur le marché américain surprend et étonne à la fois dans la mesure où il fait partie des premiers opérateurs à avoir quitté le marché au lendemain de l’application de la fameuse loi UIGEA (Unlawful Internet Gambling Enforcement Act), en 2006.
De lourdes amendes
On se rappelle qu’à la fin de l’année, Anurag Dikshit, un ses membres fondateurs de PartyPoker (branche poker de Party Gaming) a dû s’acquitter de 300 millions de dollars pour avoir violé le Wire Act de 1961. Après l’accusation, il a plaidé coupable, a fait ensuite l’objet d’une liberté surveillée et échappe à une incarcération en prison. Au début du second trimestre de l’année 2009, Party Gaming a passé un accord avec le ministère de la Justice américain selon lequel il arrête ses activités, du moins aux États-Unis, jusqu’à ce que l’UIGEA soit adoptée. Cette convention a été faite, entre autres, pour favoriser le retour de Party Gaming, le jour où les lois américaines lui autorisent. En attendant, Party Gaming est frappée d’une amende de 105 millions de dollars étalée sur un intervalle de quatre ans, et ce, pour avoir enfreint antérieurement des lois américaines.
Toutefois, à ce jour aucun des opérateurs cités comme possibles partenaires de Party Gaming ne s’est manifesté pour affirmer ou infirmer les annonces faites dans le Daily Mail. Mais c’est ce qui est sûr c’est que le microcosme des jeux en ligne américain attend avec impatience le geste d’ouverture des législateurs américains. Et tout le monde veut être prêt et surtout être bien armé au moment du coup de sifflet… final de l’UIGEA.