Alors que la majeure partie des sites de paris sportifs sont consacrés au football, un nouvel opérateur BetNet espère obtenir dans le courant de l’été un agrément de la part de l’autorité de régulation des jeux en ligne qui lui permettra de s’orienter sur son coeur de métier : c’est-à-dire les paris hippiques.

Un véritable challenge pour cet opérateur qui espère bel et bien concurrencer de près le PMU. Le dirigeant de l’opérateur, Patrick Barbe, qui est également le président de l’association française des courtiers hippiques depuis déjà plus de 22 ans, espère être le premier opérateur privé à bénéficier d’un agrément de la part de l’autorité de régulation des jeux en ligne. Le seul opérateur français à exercer pour le marché de manière exclusive sur le marché hippique est la compagnie publique des paris mutuels hippiques (c’est-à-dire le PMU), qui n’a d’ailleurs pas eu besoin de déposer de dossier auprès de l’ARJEL pour obtenir son agrément.

Betnet a pour ambition de rivaliser le très célèbre PMU en se consacrant exclusivement à son coeur de métier, c’est-à-dire les paris hippiques. Pas question comme ces concurrents d’offrir des paris sur le football, le handball,… Uniquement les chevaux de course !

Un pari sans doute très osé, mais qui peut se révèler très largement gagnant. N’oublions pas en effet que jusqu’à présent les paris hippiques sur le marché français était très largement dominé par la société PMU, et que le développement d’un nouvel opérateur « pure player » sur le marché aura probablement pour effet de stimuler le marché. Le PMU étant public, il est donc évidemment sous le plein contrôle de l’état français qui souhaite récupérer une bonne partie des recettes sans trop se soucier du développement de la compagnie. BetNet réussira probablement à se démarquer des autres opérateurs grâce à son actionnariat, qui lui permettra de se consacrer pleinement à son développement (marge faible, plan marketing révolutionnaire,…).

Quant à son dirigeant, Patrick Barbe, il n’est absolument pas un nouveau joueur dans le monde hippique. Il a déjà travaillé pendant près de 40 ans dans le secteur hippique, ce qui donne évidemment une très bonne expérience du secteur.

Mais comment parviendra t’il à se démarquer de l’opérateur public ?

« Contrairement au PMU, nous souhaitons nous distinguer grâce à notre proximité avec les joueurs. Nous sommes très attaché au secteur hippique qui n’est pas uniquement qu’un centre de profits mais également une véritable passion, et nous allons donc ainsi mettre en place une offre qui sera en mesure de s’adresser à la communauté des joueurs hippiques : une offre simple de paris gagnants et placés. Pas d’offre complexe ! » affirme Patrick Barbe.

Une offre simple est déjà un bon début, mais un problème subsiste : le problème de la liquidité ! Si le jeu simple (pari gagnant) représente près du 3 quart des mises de paris mutuels, c’est principalement la liquidité qui déterminera le succès des opérateurs, et donc ainsi le problème de la masse commune reviendra régulièrement sur les devants de la scène.

Pour Patrick Barbe, la majeure partie des opérateurs de paris hippiques sont déjà prêt à partager la masse commune afin d’assurer des paris honnête vis-à-vis des joueurs mais c’est principalement le PMU qui devra s’adapter car celui-ci bénéficie de moyens énormes : une base de données de clients énorme, des moyens marketing très important,…

Pour le moment, si la question du partage de la masse commune n’est toujours pas résolu, c’est clair que Patrick Barbe continuera de s’intérroger sur les moyens de résoudre ce problème.

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