Malgré ses très nombreux atouts, le casino de la ville de Boulogne n’échappe pas à la crise économique. Ce qui ne semble pas pour autant effrayer son directeur qui continue d’investir massivement dans le développement du casino. Son dernier investissement en date : l’installation de machines à sous de style « 3D ».
Mais à l’heure actuelle, les joueurs se font de plus en plus rare dans ce casino. Le casino de Boulogne, tout comme la majeure partie des 190 autres casinos semble être très clairement impacté par la crise économique, ainsi que par les récentes dispositions au niveau législation : interdiction de fumer dans des lieux publics (et donc ainsi dans les casinos) et vérification systématique de l’identité des joueurs à l’entrée dans les casinos. Le casino de Boulogne ne fait bien sûr pas exception à la régle.
Pourtant, la situation aurait pu profité au casino. Ouvert il y a à peine deux ans, le groupe Partouche, le propriétaire du casino, a investi des dizaines de millions d’euros dans la construction et dans l’aménagement du casino. D’ailleurs, contrairement aux autres casinos en dur français, le casino de Boulogne parvient à stabiliser son chiffre d’affaires, ce qui est sun signe très encourageant. Mais, d’après, Jack Ari Hamo, le directeur de l’établissement de jeux, ce n’est pas uniquement la situation économique qui est en jeu mais surtout le niveau très élevé des prélèvements obligatoires : « de très lourdes taxes ». Le directeur chiffre ainsi que c’est près de 50% de son chiffre d’affaires (c’est-à-dire son produit brut des jeux) qui vont directement à la commune de Boulogne, soit près de 748 152 €uros (en baisse de 141 777 €uros par rapport à l’exercice précédent).
Pour faire face à cette période difficile, le casino a du revoir son personnel à la baisse. Tandis qu’il y a encore deux ans, le casino comptait 70 salariés, le casino n’en compte plus désormais que 62. De la même manière, certaines tables de jeux ont tout simplement été supprimées car pas suffisamment rentable (comme par exemple : les tables de stud Poker, black jack, roulette anglaise,…).
La seule activité qui progresse dans le casino : les machines à sous ! En 2004, le casino en comptait 78, tandis que maintenant le casino en compte 80 (sur une autorisation de 125 machines à sous). « Nos clients ont visiblement moins de moyens, et ils préférent parfois se contenter des machines à sous pour jouer. Les tables de jeux ne concernent qu’un public de moins en moins important ».
Mais attention, si le personnel recule et si la salle des jeux se fait moins séduisante, le directeur de l’établissement ne compte pas en rester là ! Les actionnaires du casino n’ont pas envie d’arrêter d’investir et ils ont encore de très nombreux moyens de se développer. Derniers investissements en date : le réaménagement du casino, l’installation d’une salle de « Poker Room » de deux tables (où la fréquentation devrait normalement exploser), installation prochaine d’une table de Poker Omaha (un Poker très dynamique). Tous ces investissements vont prochainement attirés de plus en plus de joueurs dans le casino. Les amateurs de Poker attendent en tout cas cette table de Poker Omaha avec une très grande impatience.
Par contre, la salle de spectacle, tant rêvée par Isidore Partouche ne verra probablement pas le jour avant encore plusieurs années, la chaîne de casinos est encore trop occupée par ses problèmes financiers, son cours de bourse ne cesse de s’effondrer depuis plusieurs mois, et le groupe préfére pour le moment soutenir ces casinos en difficultés.