Feuilleton politico-juridique qui dure déjà plusieurs mois entre tous les partisans du Poker style « Texas Hold’em » et les partisans qui considérent au contraire le jeu de Poker comme un jeu de chance et non comme un « jeu d’adresse », le conseil fédéral Suisse s’est encore prononcé sur sa volonté de voir le Poker pratiqué exclusivement dans des établissements de jeux de casinos.
Malgré la pression croissante du peuple Suisse, ainsi que la pression de certains politiciens, le Conseil Fédéral Suisse ne veut rien savoir et continue sur sa lancée. Les membres du conseil fédéral considérent le jeu de Poker comme un jeu de hasard et non comme un jeu d’adresse.
Cette position ne peut bien sûr que déplaire à tous les amoureux du Poker. Et on peut facilement les comprendre. Par son fonctionnement, le Poker est tout sauf un jeu qui n’hésite du hasard. Sur une partie ou deux, on peut effectivement parvenir à remporter une compétition avec un peu de chance, mais certainement pas sur plusieurs dizaine de parties. Sinon, comment pourrions-nous expliquer le fait que les plus grands champions de Poker au monde sont régulièrement présents dans les compétitions internationnales en tête du classement ? Le Poker fait appel, par son mode de fonctionnement, à de nombreux facteurs : psychologie des joueurs, probabilité pour le calcul des différentes combinaisons de jeux, stratégie de jeu, bluff, maîtrise du stress… des facteurs qui dans leur ensemble fait de chaque partie de jeu une partie unique où de bons joueurs peuvent facilement parvenir à s’illustrer.
La position du Conseil Fédéral est en tout cas bien dommage. Face à cette injustice, quelques politiciens Suisse dont notamment Jacqueline Fehr, une candidate sociale au Conseil Fédéral, a récemment déposé une motion de censure auprès du conseil fédéral afin de demander que le Poker, ou tout au moins le Poker « Texas Hold’em », soit enfin reconnu comme un jeu d’adresse et non comme un jeu de hasard. Cette variante de jeu pourrait donc ainsi être continuer à être pratiquer dans des établissements de jeux spéciale « Poker », ce qui aurait ainsi pour objectif de détourner les jeunes joueurs des casinos.
Un autre politicien, Jean-Pierre Grin, conseiller national UDC, propose quant à elle que la commission chargée de l’attribution des licences de jeux puissent attribuer des licences de jeux allégées aux organisateurs des tournois de Poker.
Le Conseil Fédéral ne veut rien savoir et balaie systématiquement toutes les tentatives de légaliser l’organisation de tournois de Poker en dehors des casinos. D’après le conseil fédéral, « estime que pour des raisons de protection sociale, nous ne pouvons en aucune manière remettre en cause le principe des lois sur les casinos ».
Pourquoi les joueurs de Poker suisse se mobilisent t’ils pour demander que le Poker sous sa version populaire soit enfin accepter en dehors des casinos ?
Les casinos ont en effet tout pour être séduisant : des beaux décors,… mais en Suisse les choses sont bien différentes. Les casinos suisses sont très lourdement taxés par les taxes, et les joueurs de Poker sont donc ainsi logiquement très lourdement impacté par ces très fortes taxes. En outre, les casinos traditionnels imposent un minimum de mise par joueur, ce que les maisons de jeux Suisse spéciales Poker ne font pas. L’ambiance des casinos terrestres est très différente des maisons de jeux spéciales « Poker » : tenue vestimentaire très stricte,…, et donc ainsi très peu adapté aux joueurs de Poker qui ont plutôt l’habitude de se rendre aux tables de jeux dans des tenues très spéciales… pour ne pas dire folkloriques.