Beaucoup d’états aux États-Unis bougent actuellement pour essayer de faire passer des projets de loi qui tendent à légaliser les jeux en ligne. C’est le cas du New Jersey, de l’Iowa, de la Floride et la Californie, entre autres. Le New Jersey rêvait même de devenir le Las Vegas américain des jeux en ligne, un rêve balayé par une signature non apposée par son gouverneur. Tout récemment c’est le tour encore du Nevada d’examiner trois propositions de loi en faveur de la libéralisation des jeux en ligne.
Est-ce un vent d’ouverture qui souffle ou l’appel insistant d’une économie essoufflée, mais toujours est-il qu’un peu partout dans le monde des mouvements se lèvent pour tenter de lever les interdictions sur les jeux d’argent en ligne.
Trois lois pour une libéralisation
Ces interdictions concernent notamment les jeux de casino en ligne, les jeux de poker en ligne et ses multiples variantes. C’est ainsi qu’au Nevada trois projets dénommés SB103, SB218 et AB258 ont été soumis à l’approbation des instances concernées. Chacun des projets de loi se rapporte à un contexte de jeu bien précis. La loi SB103 concerne les prestataires de service de jeu interactif breveté. Il l’autorise à entreprendre certaines actions au profit d’un établissement agréé à opérer dans le domaine du jeu de hasard interactif. La loi SB128 reconsidère les dispositions qui se rapportent au règlement du jeu. Les deux projets ont été tout récemment présentés au comité de sénat du Nevada à la magistrature. En fait ces deux projets de loi sont associés en supplément à une loi ayant pour objectif de rendre légal le poker en ligne dans l’état du Nevada. La loi AB258 provient de l’Assemblée Majoritaire Whip William Horne. En principe, celle-ci devrait également obtenir le soutien de PokerStars. Cette loi autoriserait les casinos installés sur le sol du Nevada à travailler de concert avec des opérateurs offshore afin de proposer le poker en ligne.
Une loi pour tous les joueurs
De plus, les joueurs résidant en dehors du Nevada ne devraient pas être frappés d’interdiction de jeu du moment qu’ils proviennent d’une juridiction qui admet le poker en ligne. Le projet de loi stipule, en outre, que si le joueur habite une autre juridiction « celui qui détient le permis payera le droit de licence basé sur le revenu brut au taux de 4 pour cent ». Le calcul est basé le revenu brut produit par les activités du jeu des joueurs résidant dans d’autres juridictions du même type. D’autre part, contrairement aux anciennes propositions d’Harry Reid, l’an passé, les opérateurs en poker en ligne tels que PokerStars et Full Tilt ne subiront pas une période de black-out. Autrement dit, le Commission ne devrait pas tenir compte du passé ou du présent d’un opérateur qui ne s’est pas toujours conformé aux législations en vigueur. Cela ne doit pas être un motif de refus.
Le chef de l’Alliance John Pappas reste optimiste lorsqu’il s’est exprimé dans le Wall Street Journal. Il estime que la sonnette d’alarme a été tirée et que le gouvernement fédéral réagira dans le bon sens que l’alliance attend, c’est-à-dire la levée de l’interdiction sur les jeux de poker en ligne.