Un vent d’optimisme contagieux souffle actuellement sur les États-Unis sur l’ouverture très prochaine des jeux en ligne et principalement celle du jeu de casino en ligne, le poker. Plusieurs indicateurs semblent attester que la légalisation du poker en ligne n’est plus qu’une question de semaines, au pire, de mois.
Une loi unique
Faut-il encore rappeler que la législation sur les jeux en ligne se réduit actuellement à l’UIGEA dans le pays de l’oncle Sam qui interdit toute pratique de jeux de hasard et d’argent en ligne. Le poker étant encore classé dans la catégorie des jeux de hasard en outre-Atlantique, le poker en ligne y reste interdit. Quelques grands sites de poker en ligne ont été fermés lors de l’opération baptisée black Friday, en avril, comme Fult Tilt Poker ou PokerStars. Plusieurs comptes ont été fermés et les joueurs se retrouvent non remboursés faute de fonds nécessaires. Fult Tilt Poker reste encore aujourd’hui au cœur d’un litige judiciaire sans précédent, malgré toutes ses promesses de remboursement.
Avantages pour les sites déjà implantés
Mais, apparemment, le gouvernement américain aurait fait montre de signes de bonne volonté quant à la légalisation très prochaine des jeux d’argent et de hasard en ligne. Ainsi, tous les opérateurs concernés se préparent activement à affronter ce marché qui compte une centaine de millions de joueurs. Il s’agira alors d’être fin prêt lorsque le jour J arrive et de pouvoir démarrer en trombe afin de devancer ses concurrents. Les anciens sites, même s’ils ont été récemment fermés, jouissent déjà d’une base confortable, car déjà bien connus. D’autant plus que certains joueurs y possèdent encore des comptes comme pour le cas de Fult Tilt Poker. PokerStars s’est, pour le moment, restreint au marché européen.
Changement d’activité
Beaucoup de grands joueurs ont choisi de s’installer aux États-Unis et notamment à Las Vegas, la ville aux mille casinos. Bien que certains joueurs aient préféré déménager sous un ciel plus clément aux jeux, après le black Friday, d’autres y sont restés en adaptant leur compétence à d’autres activités telles le coaching en ligne. C’est le cas par exemple de Tom Dawn connu encore sous le pseudo de « Durrrr » qui se fait payer 6 000 dollars l’heure d’assistance. Des sites moins importants ont apparu et ont ouvert leur porte aux joueurs (frustrés) américains comme BetOnline, Bodog ainsi que CakePoker.
Jeux en ligne obligent !
Nombre d’opérateurs en jeux d’argent se lancent désormais dans de grandes campagnes publicitaires soit à la télévision soit à travers les diverses publications (journaux et magazines). Certains ont même changé de nom à l’instar de Gold Strike Poker qui devient goldrushpoker.net, d’autres cherchent des partenariats afin d’être mieux armés face une concurrence qui s’annoncent féroce et passionnante. Même Las Vegas se prépare à négocier son virage vers les jeux en numérique. Les États tels que la Californie, le New Jersey et même New York envisagent sérieusement de céder à cette légalisation des jeux de casinos en ligne.
Les retombées économiques d’une telle ouverture sont gigantesques et comme le pays traverse une crise économique qui n’a que trop duré, cette ouverture serait salutaire. Apparemment, la loi UIGEA ne résistera plus longtemps, comme toujours, tout est question de prix !
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