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Info du 13 septembre 2008


Infraction payante à Montréal

Banni du Casino de Montréal, un client y joue en cachette et remporte 1 M$.

Un client qui figure sur la liste noire du Casino de Montréal a non seulement réussi à s'y rendre, mais il en a profité pour gagner un million de dollars.

Plus d'un an après avoir été banni du Casino, l'homme a déjoué la sécurité, le temps de remporter un énorme lot de 1 175 000 $ en jouant uniquement à une machine à sous à 5 $.

C'est à ce moment que les employés du Casino ont réalisé que le client en question n'avait pas le droit d'être dans l'établissement. En juin 2007, il s'était battu avec un autre client, qui avait porté plainte. L'enquête est d'ailleurs toujours en cours.

Pour Loto-Québec, la grande question était de savoir si le gagnant avait droit à son chèque, malgré son interdiction.

«Nous avons demandé un avis juridique. Les avocats externes ont examiné la situation et ils nous ont indiqué que nous devions le payer. Mais nous lui avons aussitôt répété qu'il n'était plus le bienvenu», explique Jean-Pierre Roy, directeur des relations de presse de Loto-Québec.

Contrairement à ce que M. Roy a déclaré, Rick Scopelleti, vice-président du Syndicat des employés de la Société des casinos du Québec, prétend que l'interdiction du client a été levée pour qu'il reçoive son dû, et que ça s'est fait trop rapidement.

«Habituellement, il y a une démarche à suivre, qui prend de deux à quatre semaines et il faut d'abord attendre le résultat du procès. Dans ce cas-ci, tout était réglé en 16 heures», a-t-il dit, ajoutant que c'était injuste pour les clients réguliers.


Connu des agents

Le service de sécurité du Casino de Montréal est en lock-out depuis le 27 août et ce sont les cadres qui s'occupent du repérage des individus indésirables.

«Les agents de sécurité connaissaient bien ce client. Au cours des 2 semaines précédant le lock-out, il a été repéré puis expulsé à six reprises. Les cadres du casino, eux, sont beaucoup moins familiarisés avec ces visages», souligne M. Scopelleti.

Le Casino de Montréal réplique que le niveau de sécurité est le même depuis le début du lock-out.

«Nous n'avons pas la prétention de dire que notre système est infaillible. Ce travail comporte un niveau de difficulté important», dit M. Roy.

Au Casino de Montréal, environ 2000 personnes ont signé des contrats d'autoexclusions et de 50 à 75 personnes sont bannies.

Les agents de sécurité effectuent 10000 repérages par an, et il s'agit souvent des mêmes personnes.


Sources : Joanie Godin pour Le journal de Montréal.

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